Il existe un certains nombres de mesures économiques et politiques structurelles qui seraient radicales pour inverser la courbe du chômage. Mais elles nécessitent la participation de tous les acteurs au niveau européen. Entre autres exemples, le fait pour un Etat de se financer à 3% auprès des marchés financiers (qui eux mêmes se refinancent à 1 % auprès de la BCE) plutôt qu'à 0% auprès de sa banque centrale est loin d'être une idée universellement partagée dans le monde. Ensuite par exemple l'inégale perméabilité des marchés domestiques, lequel participe aux déséquilibres de la balance commerciale extérieure d'un pays et qui rend un investissement plus facile dans un sens que dans l'autre, sans pour autant se faire l'avocat de plus de libéralisme ou plus de protectionnisme. Enfin pour dernier exemple, la surévaluation monétaire sans possibilité de dévaluation à cause d'un gel institutionnel des mécanismes d'ajustement. Alors présenter juste un état des lieux comme le fait ce dessin et les médias nous entraînent à nous focaliser sur la partie visible de l'iceberg. Les conséquences des causes plutôt que les causes des conséquences.